La recherche d’une vie extraterrestre passe par celle de planètes situées hors de notre système solaire. En effet, à l’intérieur de ce dernier, notre Terre semble être le seul endroit où se soit développée une vie complexe. Certes, on trouvera peut-être des traces de vie unicellulaire (actuelle ou passée) sur certains autres corps de notre système (Mars, par exemple) mais il paraît exclu d’y découvrir une vie évoluée et a fortiori intelligente. En dehors, tous les espoirs sont, par contre, permis vu le nombre de galaxies existantes, le nombre d’étoiles que contiennent ces galaxies et le nombre potentiel de planètes orbitant autour de ces étoiles. La recherche de ces planètes, qualifiées d’exoplanètes ou de planètes extrasolaires, est donc un domaine extrêmement intéressant et prometteur.
L’observation de l’intensité de la lumière émise par certaines étoiles et reçue sur Terre permet de détecter des planètes. Si une planète passe entre une étoile et la Terre, il est possible d’observer une diminution temporaire de l’intensité de la lumière provenant de cette étoile. Ce phénomène est semblable à une éclipse solaire. Cependant, contrairement à la Lune qui peut recouvrir (vue depuis la Terre) la totalité du Soleil, la planète ne recouvre qu’une petite partie de son étoile. On ne parle pas alors d’éclipse mais de transit. L’amplitude de la diminution de l’intensité de la lumière dépend des tailles de l’étoile et de la planète. La durée du transit dépend de la distance de la planète à l’étoile et de la masse de l’étoile. La masse et la taille de l’étoile peuvent être déterminées par l’observation des rayonnements qu’elle émet (spectroscopie) en temps “normal” (lorsqu’il n’y a pas de transit). Il est donc possible d’estimer la taille et la distance de la planète à partir de la seule observation des rayonnements émis par une étoile et de la diminution de ceux-ci lors du transit. Pour confirmer qu’un transit est bien un transit d’une planète, celui-ci doit se répéter une fois à chaque période orbitale.