Initié par le gouvernement de Donald Trump, Artemis est un gigantesque programme visant à renvoyer l’être humain sur la Lune, un demi-siècle après la mission Apollo 17. L’objectif premier était de fouler le sol lunaire d’ici 2024, mais de nombreux événements ont perturbé le calendrier, repoussant l’objectif prévisionnel.
À l’issue des nombreuses missions prévues jusqu’en 2028, l’agence spatiale étasunienne espère mettre en place des avant-postes permanents sur la Lune et dans son orbite, servant de relais pour une exploration spatiale plus lointaine (suivez notre regard vers Mars, la ceinture d’astéroïdes…). Pour y parvenir, la Nasa doit résoudre plusieurs problèmes telles que la production pérenne d’énergie ou l’alimentation en oxygène et en eau.
La Nasa prévoit d’installer sa base au pôle Sud de la Lune ; un choix loin d’être anodin, car cette zone profite d’un ensoleillement suffisant pour alimenter les panneaux photovoltaïques de la future base. L’agence étudierait également la possibilité d’implanter des mini-réacteurs nucléaires afin d’être entièrement autonome et disposer de toute l’énergie nécessaire.